Bienvenue

Bienvenue sur ce blog consacré au Lieutenant Nicolas Decanter et à ses amis.

En suivant ses pas, vous découvrirez une région magnifique. Ces villes ,dont vous ne connaissez peut-être même pas le nom, se découvriront à vous.

La renommée de la région Nord doit beaucoup à Dany Boon avec ses films, Bienvenue chez les chtis a été tourné à Bergues, juste à côté de Coudekerque-Branche et Cappelle-la-grande. Merci à lui. Depuis je n'ai plus peur de dire à mes collègues de travail: "J'te dis quoi!"

Chacune de ces villes gagnerait à être mieux connue. Chacune a son histoire, son passé et son avenir.

Nicolas Decanter travaille au commissariat de Coudekerque-Branche. Bien évidemment, j'ai pris des libertés. Une licence littéraire nécessaire. Le commissarait de Coudekerque n'a pas d'activité aussi importante que celui de Dunkerque. Et pour cause... la population y est relativement calme. Bien sûr, dans toute communauté il y a des vols, viols, agressions... mais en quantité raisonnable. Et des meurtres? Alors là, n'en parlons pas, c'est assez rare.

L'architecture coudekerquoise est relativement bien conservée. Il existe encore d'anciens quartiers. Et même si les maisons et bâtiments ne datent du Moyen-Age, ils racontent l'histoire de la ville. Par exemple, plus au Sud, presque à la limite de la Provence, du côté des mines, il y a des corons. Ce sont des quartiers, très pauvres, où étaient logés les mineurs. Les maisons, toutes identiques, se serraient les unes contre les autres. Elles étaient petites, sans commodités. A Coudekerque, il y a aussi des maisons "d'usine", principalement du côté de la rue du Foyer Flamand. Elles servaient de logements aux travailleurs des filatures. Mes grands-parents maternels, et leurs parents avant eux, y ont vécu.

C'est pour cela que dans la nouvelle qui m'a donné l'occasion de me faire connaître (Le cou du lapin, in Des nouvelles de Coudekerque-Branche), l'action se passe dans une de ces maisons. La maison même de mes grands-parents.

Mais le Lieutenant n'habite pas Coudekerque. Non, il vit de l'autre côté du rubicon, du canal de Bergues, disons. Il vit à Cappelle-la-grande! Pourquoi? Parce que j'y ai vécu. Et avant moi mes parents et avant eux mes grands-parents. Pépé était cheminot, il vivait à la cité des cheminots. André Lecleire était un pillier de sa paroisse, Saint-François d'Assise. Nicolas Decanter vit route de Bourbourg, dans la maison d'une cousine de mon père, cousine décédée depuis mais dont je garde un souvenir attendri.

Vous constaterez en règle générale qu'entre ma vie, ma famille et mes écrits, c'est comme à Coudekerque, il y a de très nombreux ponts.

C'est fait exprès!

J'aime ma région, j'aime ces villes. Et même si je n'y habite plus, ce n'est pas par choix mais par pur intérêt professionnel. Et j'y reviens toujours.

On revient toujors à ses racines.

Auprès de mon arbre...